Mardi 4 juillet 2017 à 20h30.
→ Veynes
· Cinéma Les Variétés - Avenue Picasso
Areum s'apprête à vivre son premier jour de travail dans une petite maison d'édition. Bongwan, son patron, a eu une relation amoureuse avec la femme qu'Areum remplace...
...Leur liaison vient de se terminer. Ce même jour, la femme de Bongwan trouve une lettre d'amour. Elle arrive au bureau sans prévenir et prend Areum pour la femme qui est partie.
D'après quelques lectures :
Si la jeune assistante est renvoyée suite à ce quiproquo, le film dévoile surtout la mauvaise foi de Bongwan, dont la séduction inconsciente d'Areum, menée incidemment, n'échappe pas à la caméra. Hong Sang-soo rejoue ici les infinies variations du motif de l'homme pris entre plusieurs femmes, des aléas de l'infidélité et de la lâcheté masculine, en y intégrant, par son montage, une mise en doute du réel et l'organisation, au sein d'un même film, de récits alternatifs.
Le film entretient la confusion, sème le doute et ouvre des interprétations alternatives du réel. C'est la mise en image de la faiblesse d'un homme tiraillé : vivant et désirant deux réalités en même temps, mentant et s'accommodant des situations, oubliant et se souvenant selon son rythme propre. Le Jour d'après confirme ainsi la capacité de son auteur à réduire à son plus simple le drame d'une relation amoureuse tout en en reconstituant les subtilités, le trouble et l'épaisseur d'un vécu.
Le Jour d'après est d'autant plus savoureux qu'il raconte aussi la crise personnelle du cinéaste, homme marié dont l'histoire d'amour avec une actrice plus jeune, la jeune et jolie Kim Min-hee, (que nous avons vue à Veynes dans Mademoiselle de Park Chan-wook) les contraint à organiser une conférence de presse pour justifier leur idylle : "Je l'aime, il m'aime, nous nous aimons", ne cessent-ils de clamer depuis, afin d'atténuer les ardeurs de la chronique people car Madame Hong refuse toujours le divorce.
La beauté du film tient peut-être de son caractère rédempteur, mais le Noir et blanc nocturne et hivernal y participe d'évidence, qui intensifie la chronique sensible des affects, repousse un peu plus dans les marges l'humour qui infuse aussi ces histoires de couples, d'amour, de sexe et de solitudes.
Présenté en compétition au Festival de Cannes, Le Jour d'après est apparu comme une véritable bouffée d'air cinématographique tranchant par la légèreté de son dispositif (une évidence chez Hong Sang-soo : une poignée d'acteurs, des décors communs, une caméra fixe réduite à quelques zooms ponctuels) et l'ironie pince-sans-rire de sa mise en scène.
d'après : Critikat, Le Monde, Libération, 20 minutes
D'après quelques lectures :
Si la jeune assistante est renvoyée suite à ce quiproquo, le film dévoile surtout la mauvaise foi de Bongwan, dont la séduction inconsciente d'Areum, menée incidemment, n'échappe pas à la caméra. Hong Sang-soo rejoue ici les infinies variations du motif de l'homme pris entre plusieurs femmes, des aléas de l'infidélité et de la lâcheté masculine, en y intégrant, par son montage, une mise en doute du réel et l'organisation, au sein d'un même film, de récits alternatifs.
Le film entretient la confusion, sème le doute et ouvre des interprétations alternatives du réel. C'est la mise en image de la faiblesse d'un homme tiraillé : vivant et désirant deux réalités en même temps, mentant et s'accommodant des situations, oubliant et se souvenant selon son rythme propre. Le Jour d'après confirme ainsi la capacité de son auteur à réduire à son plus simple le drame d'une relation amoureuse tout en en reconstituant les subtilités, le trouble et l'épaisseur d'un vécu.
Le Jour d'après est d'autant plus savoureux qu'il raconte aussi la crise personnelle du cinéaste, homme marié dont l'histoire d'amour avec une actrice plus jeune, la jeune et jolie Kim Min-hee, (que nous avons vue à Veynes dans Mademoiselle de Park Chan-wook) les contraint à organiser une conférence de presse pour justifier leur idylle : "Je l'aime, il m'aime, nous nous aimons", ne cessent-ils de clamer depuis, afin d'atténuer les ardeurs de la chronique people car Madame Hong refuse toujours le divorce.
La beauté du film tient peut-être de son caractère rédempteur, mais le Noir et blanc nocturne et hivernal y participe d'évidence, qui intensifie la chronique sensible des affects, repousse un peu plus dans les marges l'humour qui infuse aussi ces histoires de couples, d'amour, de sexe et de solitudes.
Présenté en compétition au Festival de Cannes, Le Jour d'après est apparu comme une véritable bouffée d'air cinématographique tranchant par la légèreté de son dispositif (une évidence chez Hong Sang-soo : une poignée d'acteurs, des décors communs, une caméra fixe réduite à quelques zooms ponctuels) et l'ironie pince-sans-rire de sa mise en scène.
d'après : Critikat, Le Monde, Libération, 20 minutes
Adulte : de 3,50 à 5 € (Tarif réduit : étudiant, chômeur)
Carte d'abonnement adulte : 10 places 40 € ou 5 places 23 €
Enfant : 3,50 € (- de 16 ans)
Carte d'abonnement jeune (- de 18 ans) : 30 €.
Carte d'abonnement adulte : 10 places 40 € ou 5 places 23 €
Enfant : 3,50 € (- de 16 ans)
Carte d'abonnement jeune (- de 18 ans) : 30 €.
Gratuit
NonComplement
Adulte : de 3,50 à 5 € (Tarif réduit : étudiant, chômeur)Carte d'abonnement adulte : 10 places 40 € ou 5 places 23 €
Enfant : 3,50 € (- de 16 ans)
Carte d'abonnement jeune (- de 18 ans) : 30 €
Mardi 4 juillet 2017 à 20h30.