Le 08 déc.
→ Veynes
· Salle Les Variétés - Quai des Arts - 2 Avenue des Martyrs
Page d'histoire du mouvement ouvrier mais aussi film policier racontée avec passion.
Débat avec Jean-Paul Leroux, professeur de philosophie,militant auto-gestionnaire et Cécile Leroux, membre d'Espace05
Réservation conseillée : cine.veynes@wanadoo.fr
Pour commencer
Ce film de Christian Rouaud une incroyable page d'histoire du mouvement ouvrier mais aussi un feuilleton policier avec filatures, renseignements généraux, déguisements et superbes anecdotes ! Racontée sans aigreur, avec lucidité, intelligence, passion par quelques-uns de ses magnifiques protagonistes.
En 1973, Lip est un fleuron de l'industrie horlogère française. Son usine-mère de Palente, à Besançon, emploie près de 1200 salariés. Mais en 1973 le nouvel actionnaire principal, la société suisse Ébauches SA, mène un plan de redressement catastrophique pour les salariés.
En assemblée générale dans l'usine occupée, les ouvriers décrètent la réquisition du stock de montres, leur mise au secret dans la campagne environnante et la remise en route de la chaîne horlogère pour assurer « des salaires de survie ». Les syndicalistes pas « bêtement syndicaux », unis aux jeunes fous aux yeux pleins de l'expérience 68, nourrissent la flamme d'un conflit social d'une ampleur inégalée jusqu'à ce jour.
C'est cette épopée que le film de Christian Rouaud nous conte. L'histoire débute le 17 avril 1973, à l'usine de Palente qui, ce jour-là, dépose le bilan. Toute la force du film consiste à montrer que l'engagement politique et l'existence ordinaire ont partie liée, que se battre pour des idées, c'est se battre pour une idée meilleure de la vie. La parole vibrante de ces hommes et de ces femmes le rappelle à chaque moment, sans aucun dogmatisme, mais avec une intensité tour à tour poignante et merveilleuse. La chaleur des assemblées, l'organisation des réseaux clandestins, le sentiment quotidien d'improviser l'utopie, le prêtre qui confesse avec gourmandise son coup de poing contre la police, le patron de gauche qui évoque, la larme à l'œil, la fermeture de l'usine, sont autant de moments qui font de ce film une extraordinaire aventure humaine.
Mais par quel mystère un documentaire de forme archi-classique, mixte de têtes qui parlent et d'archives filmées, devient-il un film d'action palpitant, une épopée digne de John Ford, un plaisir de cinéma du samedi soir ? Ce film formidable répond en trois mots : une histoire, des personnages, un montage. Le récit est épique, haletant, les personnages se dessinent peu à peu, le documentaire devient fiction, polar, thriller... Christian Rouaud les filme en plans fixes. Associe ou entrechoque leurs souvenirs. Confronte ces derniers aux images d'archives où on les reconnaît, en noir et blanc, enflammés, engagés et souriants, identiques quoique plus jeunes. Le cinéaste dresse des portraits de gens ordinaires qui n'ont pas seulement cru aux lendemains, mais les ont fait exister.
L'équipe de Ciné mon Mardi
d'après Le Monde, Libération, L'Anticapitaliste,
Première et Pariscope
Les mots du réalisateur
Christian Rouaud : « J'ai toujours imaginé ce film projeté dans les cinémas. J'ai pensé qu'il avait besoin du coude à coude et des frissons d'une salle obscure pour trouver son espace. Cette histoire collective appelle une écoute et un regard partagés. Elle veut qu'on soit là, ensemble »
** Ciné mon mardi :
Collectif de cinéphiles créé en 2006, Ciné mon Mardi résiste et continue de vous proposer à Veynes des films d'auteur, choisis dans le patrimoine ou l'actualité du 7eArt, des ciné-débats, des ciné-rencontres et autres occasions de cinéphilie.
Les actions de Ciné mon Mardi devenant de plus en prenantes, l'équipe souhaite se renforcer. Si vous aimez le cinéma, si vous avez du temps à y consacrer, si vous êtes intéressés à nous rejoindre, contactez-nous : 06 85 01 11 84.
Ce film de Christian Rouaud une incroyable page d'histoire du mouvement ouvrier mais aussi un feuilleton policier avec filatures, renseignements généraux, déguisements et superbes anecdotes ! Racontée sans aigreur, avec lucidité, intelligence, passion par quelques-uns de ses magnifiques protagonistes.
En 1973, Lip est un fleuron de l'industrie horlogère française. Son usine-mère de Palente, à Besançon, emploie près de 1200 salariés. Mais en 1973 le nouvel actionnaire principal, la société suisse Ébauches SA, mène un plan de redressement catastrophique pour les salariés.
En assemblée générale dans l'usine occupée, les ouvriers décrètent la réquisition du stock de montres, leur mise au secret dans la campagne environnante et la remise en route de la chaîne horlogère pour assurer « des salaires de survie ». Les syndicalistes pas « bêtement syndicaux », unis aux jeunes fous aux yeux pleins de l'expérience 68, nourrissent la flamme d'un conflit social d'une ampleur inégalée jusqu'à ce jour.
C'est cette épopée que le film de Christian Rouaud nous conte. L'histoire débute le 17 avril 1973, à l'usine de Palente qui, ce jour-là, dépose le bilan. Toute la force du film consiste à montrer que l'engagement politique et l'existence ordinaire ont partie liée, que se battre pour des idées, c'est se battre pour une idée meilleure de la vie. La parole vibrante de ces hommes et de ces femmes le rappelle à chaque moment, sans aucun dogmatisme, mais avec une intensité tour à tour poignante et merveilleuse. La chaleur des assemblées, l'organisation des réseaux clandestins, le sentiment quotidien d'improviser l'utopie, le prêtre qui confesse avec gourmandise son coup de poing contre la police, le patron de gauche qui évoque, la larme à l'œil, la fermeture de l'usine, sont autant de moments qui font de ce film une extraordinaire aventure humaine.
Mais par quel mystère un documentaire de forme archi-classique, mixte de têtes qui parlent et d'archives filmées, devient-il un film d'action palpitant, une épopée digne de John Ford, un plaisir de cinéma du samedi soir ? Ce film formidable répond en trois mots : une histoire, des personnages, un montage. Le récit est épique, haletant, les personnages se dessinent peu à peu, le documentaire devient fiction, polar, thriller... Christian Rouaud les filme en plans fixes. Associe ou entrechoque leurs souvenirs. Confronte ces derniers aux images d'archives où on les reconnaît, en noir et blanc, enflammés, engagés et souriants, identiques quoique plus jeunes. Le cinéaste dresse des portraits de gens ordinaires qui n'ont pas seulement cru aux lendemains, mais les ont fait exister.
L'équipe de Ciné mon Mardi
d'après Le Monde, Libération, L'Anticapitaliste,
Première et Pariscope
Les mots du réalisateur
Christian Rouaud : « J'ai toujours imaginé ce film projeté dans les cinémas. J'ai pensé qu'il avait besoin du coude à coude et des frissons d'une salle obscure pour trouver son espace. Cette histoire collective appelle une écoute et un regard partagés. Elle veut qu'on soit là, ensemble »
** Ciné mon mardi :
Collectif de cinéphiles créé en 2006, Ciné mon Mardi résiste et continue de vous proposer à Veynes des films d'auteur, choisis dans le patrimoine ou l'actualité du 7eArt, des ciné-débats, des ciné-rencontres et autres occasions de cinéphilie.
Les actions de Ciné mon Mardi devenant de plus en prenantes, l'équipe souhaite se renforcer. Si vous aimez le cinéma, si vous avez du temps à y consacrer, si vous êtes intéressés à nous rejoindre, contactez-nous : 06 85 01 11 84.
Plein tarif : 5,50€
Tarif réduit : 3,50 € (Étudiants, chômeurs, moins de 16 ans).
Tarif réduit : 3,50 € (Étudiants, chômeurs, moins de 16 ans).
Modes Paiement
Chèque, EspècesGratuit
NonComplement
Plein tarif : 5,50€Tarif réduit : 3,50 € (Étudiants, chômeurs, moins de 16 ans)
Vendredi 8 décembre 2023 à 20h30.