Le 18 déc.
→ Veynes
· Cinéma Les Variétés - Quai des Arts - 2 Avenue des Martyrs
"Le cinquième plan de la Jetée" est un film qui amène à penser la mémoire, un passé familial éparpillé, la place accordée aux souvenirs, notre rapport au temps.
Réservation conseillée en ligne ou au 04 92 58 15 27 aux heures d'ouverture du Quai des arts
Bonjour à vous, spectateurs de Ciné mon Mardi, fidèles ou occasionnels, cinéphiles chevronnés ou amateurs avertis d'un cinéma de qualité,
Dans Le cinquième plan de La Jetée, Dominique Cabrera cite Chris Marker : « Le hasard a des intuitions qu'il ne faut pas prendre pour des coïncidences ». Sur ce principe, la réalisatrice, venue à Veynes en 2016 pour présenter Corniche Kennedy, nous emmène cette fois-ci dans une enquête, à la fois familiale et cinématographique, où flirtent hypothèses sur le réel, détours dans l'imaginaire, voyages vertigineux dans le temps, rencontres entre les vivants et les morts. Un documentaire dont les rebondissements passionnent, suscitent réflexion et émotion.
PSM
Ciné-débat
En présence de Benoit Basirico,
Enseignant en cinéma à Sorbonne nouvelle et autres universités.
Avec l'ADRC
Allons plus loin
Jean-Henri se reconnaît dans ce petit garçon aux oreilles décollées qui observe avec ses parents le va-et-vient des avions. C'est lui, il en est sûr, quand bien même les personnages sur ce plan de La Jetée tournent le dos à l'objectif.
La Jetée ? Un chef-d'œuvre méconnu, religieusement chéri par de nombreux cinéphiles bouleversés par la simplicité du dispositif : des photos en noir et blanc commentées par une voix-off. Une histoire d'amour et de science-fiction, enroulée autour d'un paradoxe temporel. Réalisé artisanalement par un homme seul ou presque, Chris Marker, le film donne le sentiment de plonger dans un univers romanesque, poétique et visionnaire immense.
Admiratrice de Marker, Dominique Cabrera s'engouffre toute entière dans les images de La Jetée, sorti en en cette même année 1962, à la fois en recherche de réponses sur le film aimé que d'éclaircissements sur la présence de son cousin sur la pellicule.
Fabuleux hasard, la famille Cabrera quittait l'Algérie en 1962 et passait de longs week-ends à Orly, comme beaucoup d'autres pieds-noirs, à guetter les descentes d'avion des nouveaux exilés-rapatriés, aussi perdus et déphasés qu'eux.
Après quatre ou cinq ans de compilation d'archives, de photos et de documents, la réalisatrice installe un décor, à la fois salle de projection et de montage, où filmer les témoins encore vivants de cette époque.
LES MOTS DE LA RÉALISATRICE
« Il y avait là offert tout ce dont j'avais besoin pour mon film, des outils du passé, tables de montage, enrouleuses, projecteurs, presses, et nos outils du présent, ordinateurs, claviers, écrans.
Ma chef-opératrice, Karine Aulnette, a eu cette idée magnifique d'éclairer les visages de mes témoins uniquement par les écrans. C'est donc La Jetée qui les illumine ! On s'est retrouvés projetés dans un espace mental qui nous a aidés à mettre un peu à distance l'histoire familiale et les chagrins, tout en étant au cœur de la mémoire et de la réflexion. On pense à la salle de cinéma ou de théâtre, au cabinet de psychanalyste aussi, à un espace intermédiaire qui multiplie les ouvertures et aide à passer de la comédie au drame, de l'histoire politique à l'histoire personnelle et à l'intimité ».
Nous donnant à écouter oncles, tantes et cousins, mais aussi collaborateurs de Chris Marker, Dominique Cabrera explore des pistes vertigineuses, certaines imprévisibles, comme la vie elle-même. Entre dimensions intime et collective, sur un ton qui peut être léger, Le cinquième plan de la Jetée nous amène à penser la mémoire, un passé familial éparpillé, la place accordée aux souvenirs, notre rapport au temps.
D'après : Libération, le CNC, Nouvel Obs.
Dans Le cinquième plan de La Jetée, Dominique Cabrera cite Chris Marker : « Le hasard a des intuitions qu'il ne faut pas prendre pour des coïncidences ». Sur ce principe, la réalisatrice, venue à Veynes en 2016 pour présenter Corniche Kennedy, nous emmène cette fois-ci dans une enquête, à la fois familiale et cinématographique, où flirtent hypothèses sur le réel, détours dans l'imaginaire, voyages vertigineux dans le temps, rencontres entre les vivants et les morts. Un documentaire dont les rebondissements passionnent, suscitent réflexion et émotion.
PSM
Ciné-débat
En présence de Benoit Basirico,
Enseignant en cinéma à Sorbonne nouvelle et autres universités.
Avec l'ADRC
Allons plus loin
Jean-Henri se reconnaît dans ce petit garçon aux oreilles décollées qui observe avec ses parents le va-et-vient des avions. C'est lui, il en est sûr, quand bien même les personnages sur ce plan de La Jetée tournent le dos à l'objectif.
La Jetée ? Un chef-d'œuvre méconnu, religieusement chéri par de nombreux cinéphiles bouleversés par la simplicité du dispositif : des photos en noir et blanc commentées par une voix-off. Une histoire d'amour et de science-fiction, enroulée autour d'un paradoxe temporel. Réalisé artisanalement par un homme seul ou presque, Chris Marker, le film donne le sentiment de plonger dans un univers romanesque, poétique et visionnaire immense.
Admiratrice de Marker, Dominique Cabrera s'engouffre toute entière dans les images de La Jetée, sorti en en cette même année 1962, à la fois en recherche de réponses sur le film aimé que d'éclaircissements sur la présence de son cousin sur la pellicule.
Fabuleux hasard, la famille Cabrera quittait l'Algérie en 1962 et passait de longs week-ends à Orly, comme beaucoup d'autres pieds-noirs, à guetter les descentes d'avion des nouveaux exilés-rapatriés, aussi perdus et déphasés qu'eux.
Après quatre ou cinq ans de compilation d'archives, de photos et de documents, la réalisatrice installe un décor, à la fois salle de projection et de montage, où filmer les témoins encore vivants de cette époque.
LES MOTS DE LA RÉALISATRICE
« Il y avait là offert tout ce dont j'avais besoin pour mon film, des outils du passé, tables de montage, enrouleuses, projecteurs, presses, et nos outils du présent, ordinateurs, claviers, écrans.
Ma chef-opératrice, Karine Aulnette, a eu cette idée magnifique d'éclairer les visages de mes témoins uniquement par les écrans. C'est donc La Jetée qui les illumine ! On s'est retrouvés projetés dans un espace mental qui nous a aidés à mettre un peu à distance l'histoire familiale et les chagrins, tout en étant au cœur de la mémoire et de la réflexion. On pense à la salle de cinéma ou de théâtre, au cabinet de psychanalyste aussi, à un espace intermédiaire qui multiplie les ouvertures et aide à passer de la comédie au drame, de l'histoire politique à l'histoire personnelle et à l'intimité ».
Nous donnant à écouter oncles, tantes et cousins, mais aussi collaborateurs de Chris Marker, Dominique Cabrera explore des pistes vertigineuses, certaines imprévisibles, comme la vie elle-même. Entre dimensions intime et collective, sur un ton qui peut être léger, Le cinquième plan de la Jetée nous amène à penser la mémoire, un passé familial éparpillé, la place accordée aux souvenirs, notre rapport au temps.
D'après : Libération, le CNC, Nouvel Obs.
Plein tarif : 5,50€
Tarif réduit : 3,50 € (Étudiants, chômeurs, moins de 16 ans)
Carte abonnement 10 places: 50 €.
Tarif réduit : 3,50 € (Étudiants, chômeurs, moins de 16 ans)
Carte abonnement 10 places: 50 €.
Modes Paiement
Chèque, EspècesGratuit
NonComplement
Plein tarif : 5,50€Tarif réduit : 3,50 € (Étudiants, chômeurs, moins de 16 ans)
Carte abonnement 10 places: 50 €
Jeudi 18 décembre 2025 à partir de 20h30.








