À partir du 20 sept.
→ Saint-Julien-en-Beauchêne
· Eglise Saint Blaise - place de l'Eglise
Découverte de l'église Saint Blaise qui héberge un tableau religieux de Philippe de Champaigne classé aux Monuments Historiques
Philippe de Champaigne
Né à Bruxelles en 1602 dans une famille pauvre, il est formé dès l'âge de douze ans au portrait miniature auprès de Jean de Bouillon, puis continue son apprentissage chez Michel de Bourdeaux avant d'apprendre le paysage avec le grand maître Jacques Fouquières, qui probablement le fait venir à Paris.
Il refuse d'intégrer l'atelier de Rubens à Anvers, mais souhaite visiter Rome.
Il s'arrête à Paris en 1621[5] et se fixe au collège de Laon, dans le Quartier latin. Il s'y lie d'amitié avec Nicolas Poussin qui y loge après son retour d'Italie, en 1622. Il travaille chez le maniériste Georges Lallemant, où il pratique la peinture d'histoire. Il quitte l'atelier de Lallemant vers 1625 et commence à travailler pour son compte. Le peintre Nicolas Duchesne conduisant les ouvrages du peinture du palais du Luxembourg l'emploie ainsi que Nicolas Poussin pour y faire des dessins de lambris avec des pots de fleurs et des paysages. Champaigne a fait plusieurs tableaux dans les chambres de la reine mère, en particulier une copie de Notre Dame du Caravage pour le Petit-Luxembourg. Ces travaux sont appréciés par Claude Maugis, abbé de Saint-Ambroise et intendant des bâtiments de la reine mais attirèrent la jalousie de Duchesne. Philippe de Champaigne préféra quitter ces travaux et retourner à Bruxelles, en 1627.
Remarqué par Marie de Médicis, il entre au service de la famille royale à partir de 1628[5]. À peine arrivé à Bruxelles, Claude Maugis lui a fait savoir que Nicolas Duchesne était mort et lui a demandé de revenir en France en lui proposant de prendre sa place de premier peintre de la reine Marie de Médicis[7]. Il est de retour à Paris le 10 janvier 1628. Il a obtenu un logement au palais du Luxembourg avec 1 200 livres de gages. Il a épousé Charlotte Duchesne (1611-1638), la fille de Nicolas Duchesne, le 30 novembre 1628 et repris son atelier[8]. Il reprend les travaux de décoration du palais du Luxembourg, dont les pièces maîtresses sont une série de grand tableaux relatant la vie de la commanditaire par Rubens. Champaigne y peint plusieurs fresques des plafonds. Il s'était déjà frotté à la théologie vivante des béguinages et se met tout de suite à l'œuvre pour répondre au projet de Marie de Médicis, qui souhaite mettre la représentation de la dévotion au service du politique[3]. La reine le fait travailler sur le couvent des Carmélites du faubourg Saint-Jacques.
Il reçoit en 1629 ses « lettres de naturalité ». Il vit alors au numéro 11 du quai de Bourbon (plaque).
Il est, avec Simon Vouet, l'un des deux peintres les plus réputés du royaume. Il est le seul peintre autorisé à peindre le cardinal de Richelieu en habit de cardinal : il le représente onze fois. Il est un des membres fondateurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture, le 1er février 1648.
Après la mort de son fils unique, Claude de Champaigne (1634-1642), il fait venir de Bruxelles son neveu, Jean-Baptiste de Champaigne, pour le former dans son atelier. Ce dernier a été formé avec Nicolas de Plattemontagne. Il se rapproche des milieux jansénistes[10]. Il devient le peintre de l'abbaye de Port-Royal de Paris, puis de Port-Royal des Champs. Sa fille, Catherine de Champaigne (1636-1686) est religieuse de Port-Royal en 1656 sous le nom Sœur Catherine de Sainte-Suzanne. Elle perd progressivement l'usage de ses jambes en 1660. Elle est miraculeusement guérie au couvent de Port-Royal. Il célèbre cet événement dans Ex-voto de 1662, toile mystique d'action de grâce. Ce tableau, aujourd'hui conservé au musée du Louvre, représente la fille de l'artiste avec la mère supérieure Agnès Arnauld[11].
À partir de 1654, il participe à la décoration du palais des Tuileries, mais cette fois sous la direction de Charles Le Brun. Il est nommé professeur en 1655.
À la fin de sa vie, son activité pédagogique devient plus importante : même si aucun écrit ne subsiste de sa main, il existe des transcriptions de plusieurs de ses conférences, publiées par André Félibien en 1668. Il y commente plusieurs œuvres, dont celles du Titien, participant ainsi au débat entre coloristes et dessinateurs et prônant une attitude modérée[12].
Il meurt le 12 août 1674, à l'âge de 72 ans au 20 rue des Écouffes (plaque). Ce sera l'occasion pour les religieuses de Port-Royal de le mentionner dans leur obituaire comme « bon peintre et bon chrétien ». Enterré dans l'église Saint-Gervais-Saint Protais, ses cendres sont transférées vers 1794 dans le cimetière Saint-Gervais qui se situait au 2 rue François Miron (ancienne rue du pourtour Saint-Gervais).
(sources Wikipedia)
Né à Bruxelles en 1602 dans une famille pauvre, il est formé dès l'âge de douze ans au portrait miniature auprès de Jean de Bouillon, puis continue son apprentissage chez Michel de Bourdeaux avant d'apprendre le paysage avec le grand maître Jacques Fouquières, qui probablement le fait venir à Paris.
Il refuse d'intégrer l'atelier de Rubens à Anvers, mais souhaite visiter Rome.
Il s'arrête à Paris en 1621[5] et se fixe au collège de Laon, dans le Quartier latin. Il s'y lie d'amitié avec Nicolas Poussin qui y loge après son retour d'Italie, en 1622. Il travaille chez le maniériste Georges Lallemant, où il pratique la peinture d'histoire. Il quitte l'atelier de Lallemant vers 1625 et commence à travailler pour son compte. Le peintre Nicolas Duchesne conduisant les ouvrages du peinture du palais du Luxembourg l'emploie ainsi que Nicolas Poussin pour y faire des dessins de lambris avec des pots de fleurs et des paysages. Champaigne a fait plusieurs tableaux dans les chambres de la reine mère, en particulier une copie de Notre Dame du Caravage pour le Petit-Luxembourg. Ces travaux sont appréciés par Claude Maugis, abbé de Saint-Ambroise et intendant des bâtiments de la reine mais attirèrent la jalousie de Duchesne. Philippe de Champaigne préféra quitter ces travaux et retourner à Bruxelles, en 1627.
Remarqué par Marie de Médicis, il entre au service de la famille royale à partir de 1628[5]. À peine arrivé à Bruxelles, Claude Maugis lui a fait savoir que Nicolas Duchesne était mort et lui a demandé de revenir en France en lui proposant de prendre sa place de premier peintre de la reine Marie de Médicis[7]. Il est de retour à Paris le 10 janvier 1628. Il a obtenu un logement au palais du Luxembourg avec 1 200 livres de gages. Il a épousé Charlotte Duchesne (1611-1638), la fille de Nicolas Duchesne, le 30 novembre 1628 et repris son atelier[8]. Il reprend les travaux de décoration du palais du Luxembourg, dont les pièces maîtresses sont une série de grand tableaux relatant la vie de la commanditaire par Rubens. Champaigne y peint plusieurs fresques des plafonds. Il s'était déjà frotté à la théologie vivante des béguinages et se met tout de suite à l'œuvre pour répondre au projet de Marie de Médicis, qui souhaite mettre la représentation de la dévotion au service du politique[3]. La reine le fait travailler sur le couvent des Carmélites du faubourg Saint-Jacques.
Il reçoit en 1629 ses « lettres de naturalité ». Il vit alors au numéro 11 du quai de Bourbon (plaque).
Il est, avec Simon Vouet, l'un des deux peintres les plus réputés du royaume. Il est le seul peintre autorisé à peindre le cardinal de Richelieu en habit de cardinal : il le représente onze fois. Il est un des membres fondateurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture, le 1er février 1648.
Après la mort de son fils unique, Claude de Champaigne (1634-1642), il fait venir de Bruxelles son neveu, Jean-Baptiste de Champaigne, pour le former dans son atelier. Ce dernier a été formé avec Nicolas de Plattemontagne. Il se rapproche des milieux jansénistes[10]. Il devient le peintre de l'abbaye de Port-Royal de Paris, puis de Port-Royal des Champs. Sa fille, Catherine de Champaigne (1636-1686) est religieuse de Port-Royal en 1656 sous le nom Sœur Catherine de Sainte-Suzanne. Elle perd progressivement l'usage de ses jambes en 1660. Elle est miraculeusement guérie au couvent de Port-Royal. Il célèbre cet événement dans Ex-voto de 1662, toile mystique d'action de grâce. Ce tableau, aujourd'hui conservé au musée du Louvre, représente la fille de l'artiste avec la mère supérieure Agnès Arnauld[11].
À partir de 1654, il participe à la décoration du palais des Tuileries, mais cette fois sous la direction de Charles Le Brun. Il est nommé professeur en 1655.
À la fin de sa vie, son activité pédagogique devient plus importante : même si aucun écrit ne subsiste de sa main, il existe des transcriptions de plusieurs de ses conférences, publiées par André Félibien en 1668. Il y commente plusieurs œuvres, dont celles du Titien, participant ainsi au débat entre coloristes et dessinateurs et prônant une attitude modérée[12].
Il meurt le 12 août 1674, à l'âge de 72 ans au 20 rue des Écouffes (plaque). Ce sera l'occasion pour les religieuses de Port-Royal de le mentionner dans leur obituaire comme « bon peintre et bon chrétien ». Enterré dans l'église Saint-Gervais-Saint Protais, ses cendres sont transférées vers 1794 dans le cimetière Saint-Gervais qui se situait au 2 rue François Miron (ancienne rue du pourtour Saint-Gervais).
(sources Wikipedia)
Gratuit.
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Oui
Du samedi 20 au dimanche 21 septembre 2025 de 14h à 17h.