Pic de Bure depuis les Sauvas

L'exigeante montée se déroule dans un univers minéral entre pierriers spectaculaires et plateau lunaire.

Munissez-vous de vos meilleures chaussures et de vos bâtons !

Attention : randonnée difficile, il est nécessaire d'être entrainé, partez tôt le matin et surveillez la météo !

Descriptif :

Départ : Départ depuis de parking des Sauvas, au-dessus de la Montagne de Montmaur.
Suivre le poteau en direction du pic de Bure dans une forêt de pins, le large sentier s'élève en direction des falaises. Les premiers mètres sont marqués par une pente soutenue.

A : Après 800m à l'intersection, continuer sur le sentier en face à la montée sur le sentier balisé grande randonnée de pays (jaune et rouge).
(Les pas seront rythmés par le métronome des forêts, le pouillot véloce*.
Le sapin laisse place au mélèze durant la traversée, offrant une vue imprenable sur la forêt des Sauvas et la vallée de petit Buëch).

B : Continuer sur le sentier qui traverse le bois de mélèze puis qui serpente à travers les pierriers.
Un petit détour à la fontaine du Vallon est envisageable pour faire le plein d'eau avant d'entamer la dernière portion de montée.
Attention de ne pas faire rouler de pierres qui pourraient être dangereuses pour les personnes en contrebas.
( Les pierriers accueillent une végétation soumise à de constantes perturbations de milieu, elles sont dites pionnières).

C : Arrivée au col, la végétation laisse place à un univers totalement minéral. Aborder sur la droite la dernière montée en direction du pic de Bure.
Les antennes** de l'observatoire du plateau de Bure se dévoilent, ainsi que la montagne de Faraut.
(Le plateau de Bure abrite un oiseau étonnant, le lagopède alpin***).

Arrivée : Pour le retour, emprunter le même itinéraire.


* Le pouillot véloce :
Ce petit passereau de couleur brune sur son dos et blanchâtre sur le ventre et très commun en France. Cet oiseau migrateur quitte l'Afrique à l'arrivée des beaux jours et y retourne courant octobre. Au nid la femelle couve entre 6 et 7 œufs qui sont nourris grâce à une multitude d'insectes. Le chant est très caractéristique, une phrase à deux notes répétitive

** Les antennes du plateau de Bure :
Les antennes qui composent l'observatoire du plateau de Bure à plus de 2500 mètres sont des antennes radios télescopiques appartenant à l'Institut de radioastronomie millimétrique (IRAM). Ces dernières permettent l'étude des astres les moins rayonnants de l'univers. D'ici quelques années ces antennes seront au nombre de 12, ce qui en fera le plus grand observatoire radio télescopique de l'hémisphère nord. Ces antennes sont placées sur des roulettes ce qui permet de les déplacer et ainsi pouvoir observer les astres avec encore plus de précision.

*** Le lagopède Alpin :
Le lagopède alpin est un oiseau appartenant au groupe des galliformes, qui vit en haute montagne au-dessus de 2000 mètres. Il affectionne les zones d'éboulis ou les crêtes rocheuses. La particularité de cet oiseau est le changement de couleur de son plumage entre l'été et l'hiver. En été son plumage est de couleur brun noir, tandis qu'en hiver les plumes sont d'un blanc immaculé. Ces changements de couleurs lui permettent d'échapper aux prédateurs et notamment les rapaces. Espèce menacée sur le territoire français à cause notamment du dérangement hivernal et du changement climatique, le lagopède alpin est aujourd'hui une espèce protégée en France.